Etats-Unis : un homme compte s'envoler dans une fusée pour "prouver que la Terre est plate"
Le Californien Mike Hughes compte atteindre 550 mètres d'altitude au-dessus de la Californie pour pouvoir photographier la Terre et "prouver qu'elle est plate".
Il en est persuadé. Une conspiration d'astronautes a façonné la forme de la Terre, mais cette dernière est bien plate. Mike Hughes, chauffeur de limousines californien, se prépare à lancer sa fusée artisanale, samedi 25 novembre, depuis le désert de Mojave en Californie, raconte le Washington Post (en anglais).
Grâce à ce voyage dans l'atmosphère, le constructeur compte photographier la preuve que la planète est plate. Il espère atteindre les 550 mètres d'altitude (la hauteur du One World Trade Center à New York) à près de 800 km/heure grâce à sa fusée construite à partir de ferraille. "Cela mettra fin à l'idée que la Terre a une forme de balle", a-t-il évoqué lors d'un entretien, samedi.
"Je ne crois pas la science"
Mike Hughes a dépensé près de 20 000 dollars pour construire cette fusée à vapeur, il a été parrainé par un groupe de recherche sur la Terre plate. "Je ne crois pas la science, a déclaré l'inventeur, je connais l'aérodynamique, la dynamique des fluides et la façon dont les choses évoluent dans l'air. Mais ce n'est pas de la science, c'est juste une formule."
Selon l'Américain, adepte de théories farfelues, la Nasa est contrôlée par des "francs-maçons partisans de l'idée d'une planète ronde" et l'inventeur Elon Musk fabrique des fausses fusées à partir de "dirigeables". Quant aux risques encourus par un tel vol, l'intéressé répond : "C'est effrayant, mais aucun d'entre nous ne sortira vivant de ce monde."
En 2014, Mike Hughes avait déjà effectué un vol avec une autre fusée fabriquée par ses soins. L'engin avait décollé sur une quinzaine de mètres avant d'exploser en vol. Le constructeur avait réussi à s'échapper en parachute. Cette fois ci, Mike Hughes a déjà prévu son retour sur Terre. Il compte se présenter au poste de gouverneur de Calornie, détaille The Guardian (en anglais).
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