Mission "Moon Sniper" : le Japon a réussi un alunissage historique
Le Japon est venu vendredi 19 janvier le cinquième pays au monde à réussir à se poser sur la Lune. Alors que l’Inde a rejoint cette année ce club très fermé (États-Unis, Russie, Chine et donc Inde depuis août), l’agence spatiale japonaise, la Jaxa, a réussi à poser son atterrisseur, appelé Slim, à la surface de notre satellite naturel. Notamment en utilisant de nouvelles techniques d’approche.
Dans l’acronyme Slim, les lettres S et L signifient "Smart Lander", c'est-à-dire atterrisseur intelligent. Et c’était bien là l’objectif technologique de cette mission partie en septembre dernier du Japon : réussir, sans assistance humaine, à poser un engin le plus précisément possible sur la Lune, avec une marge d’erreur de quelques dizaines de mètres, quand aujourd’hui ces arrivées se font parfois à des kilomètres du point visé.
Démontrer un savoir-faire technologique
"Ils vont utiliser quelque chose de très nouveau : le système de reconnaissance faciale, expliquait avant le décollage Marie-Ange Sanguy, rédactrice en chef du magazine Espace et exploration. En filmant en temps réel, ils vont comparer par rapport aux données qu'ils ont dans l'ordinateur et dire : 'je suis à tel endroit, il faut que je modifie un peu, je suis à tel autre, je modifie un petit peu'. Et cela tout en analysant ce qu'ils voient exactement dessous. Ils vont faire un mélange de données et aller encore plus loin dans la reconnaissance du sol sur lequel ils vont se poser." Toutefois, l'agence spatiale japonaise a dit rencontrer un problème avec ses panneaux solaires. Les panneaux solaires ne produisent actuellement pas d'énergie, a précisé l'agence, mais Hitoshi Kuninaka, l'un de ses responsables, a estimé lors d'une conférence de presse qu'il était possible qu'ils fonctionnent à nouveau quand l'angle du soleil aura changé.
Toutefois, après l'alunissage, l'agence spatiale japonaise a dit rencontrer un problème avec ses panneaux solaires. Les panneaux solaires ne produisent actuellement pas d'énergie, a précisé l'agence, mais Hitoshi Kuninaka, l'un de ses responsables, a estimé lors d'une conférence de presse qu'il était possible qu'ils fonctionnent à nouveau quand l'angle du soleil aura changé.
L’enjeu pour l’agence japonaise est de démontrer son savoir-faire et son potentiel technologique, elle qui est partenaire des agences européenne et américaine dans le programme Artemis, dont l'ambition est le retour de l’Homme sur la Lune dans la durée, d’ici la fin de la décennie.
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