Thomas Pesquet a ouvert le Salon de l’aéronautique du Bourget
Le spationaute Thomas Pesquet ouvrait avec le président la République le Salon international de l'aéronautique du Bourget (Seine-Saint-Denis) lundi 19 juin.
Le Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget présente cette année de très nombreuses nouveautés qui attirent leurs lots de curieux. Mais la star du salon, c'est bel et bien Thomas Pesquet. Le spationaute, qui a abreuvé les réseaux sociaux de splendides clichés de la Terre vue de l'espace durant près de six mois, a répondu aux questions de franceinfo.
"On se rend compte de la fragilité de la Terre"
Après deux semaines de réacclimatation à la pression terrestre, le spationaute français a réappris à mouvoir son corps sans trop de difficulté. Interrogé sur la nostalgie qu'il pourrait ressentir à la suite de son départ de la Station spatiale internationale (ISS), Thomas Pesquet confie rêver de temps en temps de repartir sur l'ISS pour retrouver ses "amis". Aussi, l'ancien pilote d'Air France a hâte de voir se dérouler une mission habitée vers la planète Mars. "Il nous manque quelques années. [...] Je pense que dans 15 ou 20 ans, on verra un équipage s'envoler vers Mars, prévoit-il. Alors je n'en ferai peut-être pas partie moi-même. Mais évidemment, si on me demande...".
Thomas Pesquet est un grand optimiste et se réjouit des progrès technologies exposés au salon du Bourget. Il considère d'ailleurs l'aéronautique comme une véritable "success story française" créatrice d'emplois. Toutefois, le scientifique qu'il est ne peut s'empêcher de regretter le retrait de Donald Trump des accords écologiques de Paris, notamment quand il observe les conséquences du réchauffement climatique sur la Terre depuis l'espace. "On se rend compte de la fragilité et de la beauté de la Terre. [...] Cette planète n'est ni plus ni moins qu'un vaisseau spatial avec ses ressources limitées", explique-t-il. En attendant sa prochaine mission, qui devrait être prévue dans quelques années, Thomas Pesquet va reprendre ses travaux scientifiques. Mais avant, il devrait prendre quelques vacances, aux Bahamas, en Australie ou bien en Nouvelle-Zélande, de son propre aveu.
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