Free mobile : après l’attente, la ruée
L'engouement n'est pas seulement virtuel. Dès la fin de l'annonce de Xavier Niel, le site Free mobile a été submergé de demandes de connexion, et incapable d'y répondre. L'opérateur est parvenu à rétablir un accès en milieu d'après-midi.
Le lancement du quatrième opérateur mobile était attendu depuis l'octroi de la licence, en décembre 2010. Il y a eu des répercussions bien réelles, sur les trottoirs de Rouen ou d'Angers, rares villes à accueillir une boutique physique de Free. Des dizaines de personnes ont patienté jusque dans l'après-midi. Les boutiques ne pouvaient pas ouvrir tant que le service en ligne était indisponible, puisqu'elles l'utilisent pour enregistrer les abonnements.
"Je savais qu'on se faisait arnaquer, mais à ce point là c'est dur..." un internaute, sur la page d'Orange
On se bousculait aussi sur les pages Facebook des opérateurs installés. Des centaines d'internautes y ont déposé des messages hostiles ou rigolards. Certains ont copié-collé des lignes entières de "19 99", en référence au prix du forfait proposé par Free mobile. "Au revoir les voleurs", a écrit un autre sur la page de SFR.
Sosh, la marque créée par Orange pour tenter de prendre de l'avance sur le terrain des forfaits sans engagement, a tenté de gérer la crise avec la message apaisant : "On
laisse Free mobile profiter de cette journée de lancement. Nous continuerons ensemble à faire évoluer l'offre". Ses clients prennent la promesse au pied de la lettre : "Si il n'y a pas d'offre significative de sosh, bye bye."
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