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Free mobile : après l’attente, la ruée

L’annonce des tarifs des offres de Free mobile a provoqué une ruée vers le site internet de l’opérateur. Les files d'attente se sont aussi allongées devant les rares boutiques Free. Quant aux pages Facebook de ses concurrents installés, elles ont été envahies de messages goguenards.
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Eric Turpin Radio France)

L'engouement n'est pas seulement virtuel. Dès la fin de l'annonce de Xavier Niel, le site Free mobile a été submergé de demandes de connexion, et incapable d'y répondre. L'opérateur est parvenu à rétablir un accès en milieu d'après-midi.

Le lancement du quatrième opérateur mobile était attendu depuis l'octroi de la licence, en décembre 2010. Il y a eu des répercussions bien réelles, sur les trottoirs de Rouen ou d'Angers, rares villes à accueillir une boutique physique de Free. Des dizaines de personnes ont patienté jusque dans l'après-midi. Les boutiques ne pouvaient pas ouvrir tant que le service en ligne était indisponible, puisqu'elles l'utilisent pour enregistrer les abonnements.

"Je savais qu'on se faisait arnaquer, mais à ce point là c'est dur..." un internaute, sur la page d'Orange

On se bousculait aussi sur les pages Facebook des opérateurs installés. Des centaines d'internautes y ont déposé des messages hostiles ou rigolards. Certains ont copié-collé des lignes entières de "19 99", en référence au prix du forfait proposé par Free mobile. "Au revoir les voleurs", a écrit un autre sur la page de SFR.

Sosh, la marque créée par Orange pour tenter de prendre de l'avance sur le terrain des forfaits sans engagement, a tenté de gérer la crise avec la message apaisant : "On
laisse Free mobile profiter de cette journée de lancement. Nous continuerons ensemble à faire évoluer l'offre". Ses clients prennent la promesse au pied de la lettre : "Si il n'y a pas d'offre significative de sosh, bye bye."

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