Cet article date de plus d'onze ans.

La police se lance sur les réseaux sociaux

La police nationale a annoncé mardi son lancement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Flickr). Objectif : "aller chercher les internautes là où ils se trouvent". Si cette présence des autorités n'est pas nouvelle, elle est désormais officielle. Il sera désormais possible de déposer une pré-plainte sur Facebook.
Article rédigé par Rémi Ink
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La Police nationale se met à la page. La direction générale de la Police nationale (DGPN) a déclaré mardi qu'elle ne "disposait pas " jusqu'à
présent "d'un espace et d'une visibilité qui correspondent à ce qu'elle est
réellement
". Dont acte.

La police nationale va se lancer sur les réseaux sociaux "afin
d'aller chercher les internautes là où ils se trouvent
" et de "les
toucher par l'intermédiaire de leurs contacts et de leurs centres
d'intérêt
".

L'objectif "est de créer un lien de confiance avec les
internautes et de développer toutes les opportunités offertes par
internet
".

Déposer une pré-plainte en ligne

La DGPN a lancé sa page Facebook qui permettra par exemple de
déposer une pré-plainte en ligne "directement ". Elle affirme qu'elle
sera "pour faire la promotion d'informations et d'actualités
liées à l'institution
". Mardi, en début d'après-midi, le compte Twitter de la Police Nationale comptait environ 80 abonnés. 

Une webtv sera par ailleurs créée sur Dailymotion et un compte
d'images libre d'accès sur le site de partage de photos Flickr.

"Cette nouvelle forme de communication vise à mieux faire
connaître la diversité des métiers, son humanité et surtout son adéquation avec
son époque" (Direction générale de la Police nationale)

Les internautes réagissent

A l'annonce de cette
présence renforcée (et surtout officielle), les internautes se sont emparés du
sujet, notamment sur Twitter. Le concours de blagues paraît lancé. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.