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Plus de 120.000 contenus illégaux signalés sur le web en 2012

Nettoyer la toile par les internautes eux-mêmes, c'est ce que proposent plusieurs portails en ligne. D'après un dernier bilan de l'office cybernétique de la police judiciaire les contenus illicites signalés par les internautes ont augmenté en 2012. Escroqueries, contenus pédopornographiques ou propos racistes, les internautes sont de plus en plus vigilants sur les dérives d'internet.
Article rédigé par Jean-Baptiste Bourgeon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

En 2012, plus
de 120.000 contenus illégaux ont été pointé du doigt par les internautes sur la
plateforme de signalement du ministère de
l'Intérieur
. Soit une hausse de 20% par rapport à 2011. Ce système permet de centraliser les signalements, et d'identifier plus rapidement le producteur du contenu, selon Adeline Champagnat de l'Office cybernétique de la police judiciaire (OCLCTIC) :

Sur la première
marche des abus: les escroqueries, qui représentent plus de la moitié des
signalements. Il s'agit notamment de tentatives de fishing, ces sites internet qui se font passer pour d'autres en tentant de subtiliser aux utilisateurs leurs données confidentielles.

Près de 12% des contenus signalés sont à caractère pédopornographique

Suivent les
contenus choquants accessibles aux mineurs et les contenus pédopornographiques : ils totalisent 12 % des signalements. Enfin 8% sont liés aux propos racistes et
xénophobes. L'OCLCTIC
effectue un vrai travail pour éliminer les doublons et les signalements
infondés. Sur un total de
120.000 avertissements recensés sur le site seuls 5.300 ont débouché sur des
enquêtes en France ou à l'étranger.

De son côté, l'Association française des fournisseurs d'accès à Internet (AFA), qui dispose elle aussi de son portail de signalement, a publié également des chiffres pour l'année 2012. Quelque 687 contenus ont été retirés dans le monde suite à des déclarations recueillies sur le portail Pointdecontact.net, selon le site. Une majorité sont des contenus choquants accessibles aux mineurs. 

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