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Réseaux sociaux : vous assumez ce que vous postez ?

C'est une toute nouvelle campagne qui démarre et qui s adresse à tous ceux qui ont un compte Facebook ou Twitter. Lancée par la mairie de Paris, l'idée de Soyons net sur le net est de sensibiliser les utilisateurs des réseaux sociaux, et notamment les 15-25 ans, sur les traces laissées tous en ligne sans le savoir. Un test est proposé pour interroger vos pratiques sur Facebook ou Twitter.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est toute une série de questions destinées à vous sensibiliser sur votre façon d'utiliser les réseaux sociaux. En exhumant quelques uns de vos vieux tweets ou vieux posts Facebook, le site Soyons net sur le net vous demande si "Vous les assumez toujours ".

Attention aux surprises, la plateforme va chercher très loin dans votre historique de message. Si vous avez posté une vieille photo d'une soirée un peu avinée ou un peu honteuse, ne soyez pas surpris de la voir ressortir lors du test... et donc également sur Internet.

Mais il y a aussi d'autres questions plus pédagogiques : Etes-vous capables de reconnaitre un faux compte Twitter d'un vrai ? Avez-vous conscience de ce que vous partagez sur les réseaux sociaux? Le site vous rappelle que tweeter ou poster sur Facebook est "un acte public comme celui de s'exprimer dans la rue avec un haut parleur" .

Et de vous le prouver en affichant virtuellement quelques uns de vos messages ou de vos photos en une de sites de presse fictifs ou de panneaux publicitaires dans la rue. Au total une vingtaine de questions et une note sur 100 à l'arrivée.

"Un réseau social, c'est comme une voiture, il faut un permis "

Mais pour Camille Alloing, auteur d'une thèse sur l'e-réputation, ce genre de test n'est pas suffisant, car être sur un réseau social, c'est comme conduire une voiture. "On ne laisse pas les gens conduire sans permis, or c'est ce qu'on fait avec les réseaux sociaux pour les jeunes ", explique cet enseignant-chercheur à l'Université de Poitiers.

Selon l'universitaire, ce test arrive donc trop tard. C'est en amont que tout se joue. "Il faut une politique d'éducation. Il faut s'interroger sur les usages des plateformes et des options proposées. Mais aussi sur soi-même, sur ce qu'on l'on accepte de montrer ou non aux autres ", poursuit l'universitaire.

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Y aura-t-il bientôt des cours de Facebook ou de Twitter ? Et si oui, qui doit mettre en place une telle politique éducative ? "Les écoles bien entendu et les universités ", conclut Camille Alloing. 

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