Première guerre mondiale : 1917, la rupture
France 3 poursuit sa série sur l’année 1917, marquée par les mutineries. C’est le général Pétain, héros de Verdun, qui avait réussi à redresser le moral des troupes.
Au printemps 1917, l’armée française lance une nouvelle offensive : le Chemin des dames, dans l’Aisne. C’est un désastre. L’offensive dure des mois, et coûte 200 000 hommes à l’armée française. Des mutineries éclatent. Ce sera le plus grave mouvement d’insoumission en France au cours de cette Première guerre mondiale. Le mouvement touche plus de la moitié des régiments.
500 condamnations à mort
Ces mutins étaient essentiellement des fantassins. Les artilleurs, loin de la première ligne, se sont peu soulevés. Les hommes de l’infanterie sont ceux qui ont été le plus exposés aux combats et touchés. Ces soulèvements ne se sont pas passés dans les tranchées. C’est plus souvent à l’arrière, dans les garnisons, qu’avaient lieu les mutineries. Le général Pétain a repris l’affaire en main, en réprimant durement le mouvement. Environ 500 condamnations à mort avaient alors été prononcées.
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