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L'Agence du médicament met en garde contre un patch contraceptif

L'Agence nationale de sécurité du médicament alerte contre les risques liés à l'utilisation du patch contraceptif EVRA, le seul commercialisé en France. Il présenterait deux fois plus de risque de thrombose veineuse que les pilules combinées de deuxième génération.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Après les pilules de troisième et quatrième
génération,
c'est aujourd'hui un patch contraceptif qui est mis en cause. L'Agence nationale de sécurité
du médicament (ANSM)
a averti mercredi soir que le patch EVRA présente deux fois plus de risque de thrombose veineuse que les pilules de deuxième
génération.

Cette mise en garde vient après une
évaluation de l'Agence Européenne du médicament (EMA) réalisée à partir
d'études datant d'octobre.

En conséquence, l'ANSM recommande
en première intention de privilégier l'utilisation des pilules de première et
deuxième génération, " lorsqu'une contraception hormonale combinée a été
choisie
" .

Un risque connu depuis la commercialisation mais pas quantifié auparavant

Le risque veineux est connu
depuis la commercialisation du patch en 2002 mais en revanche, il n'était pas
quantifié jusqu'à présent. Cependant, l'ANSM demande aux femmes utilisatrices
de longues dates, de ne pas arrêter le patch brutalement.

Seules 0,4% des femmes sous
contraception entre 15 et 49 ans utilisent les patchs.
Le patch EVRA contient un
progestatif de troisième génération, il se remplace tous les 7 jours pendant 21
jours sur 28.  

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