L'hoverboard de Marty McFly enfin réalité
Beaucoup se sont essayés à fabriquer cet objet culte, et presque autant s'y sont cassé les dents. Même le très bruyant et très énergivore skate de la société californienne Arx Pax s'était rapproché du but en 2014, aucune expérience de hoverboard n'avait réellement porté ses fruits. Mais cette fois, ça y est : 26 ans après le 2e volet de "Retour dans le futur" dans lequel Marty Mc Fly s'échappe grâce à une étrange planche en lévitation, les ingénieurs de Lexus sont parvenus à fabriquer un modèle opérationnel, comme en attestent les vidéos postées sur Youtube mardi.
On y voit notamment le skateur professionnel Ross McGouran s'essayer à ce nouvel objet volant design baptisé SLIDE, avec hésitation d'abord, puis avec de plus en plus d'assurance et de légèreté. Il fait même mieux que Marty Mc Fly en son temps, puisqu'il parvient à traverser une étendue d'eau sur son hoverboard. Sur une autre vidéo qui explique tout le processus des 403 jours de fabrication, Ross Mac Gouran explique ses premières sensations de skateur des airs.
"La sensation de n'avoir réellement aucun frottrement avec le sol, de flotter dans l'air, c'est très difficile à décrire. On est dans la peau d'un scientifique qui fait une grande découverte ! Et puis l'appréhension s'efface pour laisser place au plaisir (...) J'ai commencé à faire du skate à l'âge de 7 ans, et là, j'ai du repartir de zéro. C'était comme une renaissance, j'ai du réapprendre le skate !"
Un champ magnétique, et le principe de la supraconductivité
Concentré de technologie, le SLIDE et ses 11 kilos, qui ne seront pas commercialisés, fonctionnent grâce à un champ magnétique. Des supraconducteurs refroidis à l'azote liquide (qui expliquent la formation d'une légère fumée blanche sur les côtés de la planche) réagissent à des aimants permanents, implantés dans la structure du skate park tout spécialement fabriqué pour les besoins de la vidéo près de Barcelone. De quoi refroidir aussi, il faut le dire, la communauté de fans de la trilogie Retour vers le Futur, pas prêts donc d'arpenter leurs trottoirs avec leur planche volante. A moins bien sûr d'aimanter toutes les villes.
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