Le satellite va-t-il nous tomber sur la tête ?
Et si le ciel nous tombait sur la tête ? Les Américains se veulent rassurant : il y a une chance sur 3.200 que quelqu'un, quelque part dans le monde, soit frappé par un des débris de l'Upper Atmosphere Research
Satellite (UARS) qui doit retomber sur terre aujourd'hui. Soit, sur une planète dont 90% de la surface est inhabitée, revient à une probabilité de 0,03%.
Le satellite devrait se désintégrer lors de son entrée dans l'atmosphère. C'est donc une partie de ses débris terminera peut-être dans la Seine... ou la Tamise. En effet, cette pluie de débris métalliques se produira quelque part entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud.
_ Problème : la Nasa est toujours incapable de donner davantage de précisions. "Il est encore trop tôt pour faire une prédiction de l'heure et de la zone de retour dans l'atmosphère avec plus de précision", ajoute l'agence, qui promettait des prévisions plus affinées dans les 24 heures suivantes.
Le plus gros engin spatial à être retombé sur Terre est la station spatiale soviétique Salyut 7 dont les débris ont arrosé une ville d'Argentine en 1991, sans faire de victime.
_ En cas de blessure ou de dommage causé par la chute d'un débris de l'UARS, les Etats-Unis verseraient des compensations aux victimes en vertu d'une convention internationale conclue en 1972.
Caroline Caldier, avec agences
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