Copé entendu par les juges dans l'enquête sur le paiement des pénalités de Sarkozy
Après le rejet de ses comptes de campagne de 2012, Nicolas Sarkozy s'était vu infliger, à titre personnel, des pénalités dont l'UMP s'était finalement acquittée à sa place. A l'époque, Jean-François Copé présidait encore le parti.
L'ancien patron de l'UMP Jean-François Copé était entendu à Paris, mardi 3 février, par les juges financiers enquêtant sur le paiement par son parti des pénalités qui avaient été infligées à Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel, annonce l'AFP.
Le maire de Meaux (Seine-et-Marne) est arrivé en compagnie de ses avocats vers 9h15 à l'arrière d'une voiture qui s'est engouffrée dans le parking du pôle financier du tribunal de grande instance de Paris.
Une information judiciaire ouverte en octobre
A l'origine de ces dossiers, le rejet par le Conseil constitutionnel des comptes de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, à la suite du dépassement du plafond des dépenses autorisées, fixé à 22,5 millions d'euros. Conformément au Code électoral, Nicolas Sarkozy s'était vu infliger, à titre personnel, des pénalités dont l'UMP s'était finalement acquittée à sa place, en novembre 2013. A cette époque, Jean-François Copé présidait encore le parti.
Au printemps 2014, dans un contexte de tensions au sein du parti, les commissaires aux comptes de l'UMP s'étaient interrogés sur la légalité du paiement des pénalités par le parti de droite et avaient saisi le parquet de Paris, faisant entrer l'affaire dans une phase judiciaire. Après une enquête préliminaire, le parquet de Paris a ouvert en octobre une information judiciaire.
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