: Vidéo Épinglé pour des dîners à l'Assemblée, François de Rugy "assume" et évoque la nécessité de sortir de sa "bulle politique"
L'ex-président de l’Assemblée nationale et actuel ministre d’État et sa femme sont accusés par Mediapart d'avoir multiplié, entre 2017 et 2018, aux frais de la République, de somptueuses agapes entre amis dignes de grands dîners d’État.
Dans un article publié mercredi 10 juillet, Mediapart assure que François de Rugy a utilisé les fonds publics qui lui étaient alloués quand il était président de l'Assemblée nationale pour convier des amis lors de dîners fastueux organisés avec sa femme, entre 2017 et 2018. "Nous n'avons rien à nous reprocher", se défend mercredi sur France Inter, l'actuel ministre de la Transition écologique et solidaire qui parle d'un "article pamphlétaire". Il assure qu'il a "répondu à toutes les questions de Mediapart".
"Je me défendrai et je défendrai ma femme", prévient François de Rugy. L'ex-président de l'Assemblée nationale "assume que [sa] femme ait participé à l'organisation de ces dîners". Le ministre assure que les personnes invitées "ne sont pas des amis" et que "cela faisait partie de [son] travail".
Je n'accepte pas qu'on nous attaque.
François de Rugyà France Inter
François de Rugy "assume totalement qu'un président de l'Assemblée nationale, comme un ministre, rencontre dans un cadre informel des responsables d'entreprises, de la culture, des universités". Il trouve cela "normal", car "on reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d'être coupés, de n'être que dans leur monde politique, d'être dans une forme de bulle politique".
Concernant les budgets de réception, le ministre assure les avoir "baissé", lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Il évoque une baisse de 13% des frais de réception pendant son mandat, ainsi qu'une baisse de 34% du budget transports. Depuis qu'il est ministre, François de Rugy affirme avoir "divisé par trois le budget de réception par rapport à ce qu'il était".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.