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Agroalimentaire breton : 15 millions débloqués par Matignon

Le Premier ministre recevait en urgence ce mercredi les responsables de la filière agroalimentaire bretonne, en pleine crise. Jean-Marc Ayrault a annoncé un "pacte d'avenir", dont une enveloppe de 15 millions d'euros et une reprise des abattoirs Gad par la communauté de communes de Landivisiau (Finistère).
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (WITT/SIPA)

Le gouvernement va aider le
secteur agroalimentaire breton avec un "pacte d'avenir " et des "actions
plus durables
", a annoncé Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre a organisé
ce mercredi une réunion d'urgence avec les responsables de ce secteur en crise
en Bretagne.

Parmi les mesures d'urgence,
une enveloppe de 15 millions d'euros pour aider les entreprises
agroalimentaires, ainsi que la reprise par la communauté de communes de
Landivisiau (Finistère) du site de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau. La semaine
dernière, les abattoirs Gad ont annoncé la suppression de 889 emplois, tout en
affirmant que l'activité continuerait. 

"Nous ne laisserons tomber personne, c'est l'engagement que je prends" (Ayrault sur les abattoirs Gad)

Le gouvernement dit prendre un engagement "très concret ", envers les employés menacés de perdre leur emploi dans le secteur agroalimentaire en Bretagne. Il aidera "chacun des salariés ", et les aidera à "trouver une solution ". Jean-Marc Ayrault explique : "Chacun se verra proposer un contrat de sécurisation professionnelle renforcée qui garantit le maintien de 97% du salaire net pendant une année ".

La question de l'écotaxe

Concernant l'écotaxe poids-lourds, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier et contre laquelle protestent les milieux économiques bretons, Jean-Marc Ayrault a assuré que cette question serait "traitée avec la plus grande attention". "La Bretagne est une région périphérique, où les distances pèsent plus lourd qu'ailleurs ", a-t-il admis.

Le Premier ministre a rappelé que l'Etat avait déjà "accordé une réduction de 50% du montant de cette écotaxe et exclu du réseau taxé la route nationale 164 qui est l'axe vital de la région pour le secteur agroalimentaire ". Il a précisé que les véhicules agricoles ou "affectés à la collecte de lait " seraient exonérés de cette taxe.

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