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Amiens : premières réactions politiques

L'aile droite de l'UMP veut de la "fermeté", après les incidents qui ont blessé 16 policiers la nuit dernière à Amiens. Le FN estime que "la France doit se faire respecter", tandis que la socialiste Elisabeth Guigou dénonce la politique menée depuis des années par Nicolas Sarkozy.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Le chef de l'Etat François Hollande, son premier Ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls ont tous affirmé leur fermeté vis à vis des auteurs des violences dans la ville picarde. Le reste de la classe politique commence à réagir.

UMP

Parmi les premiers à s'exprimer, Thierry Mariani, chef de file de la Droite Populaire. "Si cela se confirme que des fonctionnaires chargés de défendre la loi se sont fait tirer dessus à la chevrotine par des voyous, c'est totalement inadmissible, et il est évident que moi j'attends du gouvernement une réponse très ferme", déclare le député UMP sur BFM-BV.

FN

De son coté, le Front national déplore les affrontements dans un communiqué. "La France doit se faire respecter!", écrit le FN, avant d'ajouter : "l'explication réside dans le laxisme et le laisser-faire qui caractérisent tous les  gouvernements : il n'y a jamais eu de kärcher sous Nicolas Sarkozy, mais un petit vaporisateur, et ce ne sont pas les malheureuses +ZEP de la sécurité+ de Manuel Valls qui régleront le moindre problème".

Debout la République

Le président de cette petite formation Nicolas Dupont-Aignan se demande "comment peut-on  accepter que, sur le territoire de la République, l'autorité de l'État soit à ce point bafouée ?". Avant d'appeler, dans son communiqué, à un renforcement "des effectifs de police et gendarmerie qui ont perdu 15.000 postes en 5 ans".

PS

Elisabeth Guigou critique elle-aussi sur RMC la politique menée par Nicolas Sarkozy. Pour la député socialiste de Seine-Saint-Denis, ce qui s'est passé à Amiens est "le résultat direct de l'inefficacité d'une politique de sécurité qui a été constamment dans la fuite en avant et les effets d'annonce et jamais dans des mesures concrètes".

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