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De nouvelles inscriptions antisémites découvertes à Paris et dans le Loir-et-Cher

Une dizaine de tags ont été découverts jeudi dans le 14e arrondissement de la capitale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des tags antisémites ont été découverts à Paris rue d'Alésia, le 21 février 2019.  (ALEXANDRE HIELARD / AFP)

Des inscriptions antisémites ont été découvertes, jeudi 21 février, sur des façades d'immeubles et du mobilier urbain dans le 14e arrondissement de Paris, au lendemain d'annonces d'Emmanuel Macron pour lutter contre la "haine" antijuifs. Selon l'adjoint à la sécurité de la mairie, "autour d'une dizaine" de tags antisémites ont été comptabilisés "dans plusieurs rues du quartier Plaisance", dans le sud de la capitale. "La justice est saisie", a fait savoir Carine Petit, la maire de l'arrondissement, sur son compte Twitter.

"Sale juif", "dehors" et une croix gammée à l'envers ont été inscrits au marqueur sur la porte en bois d'un immeuble de la rue d'Alésia, a constaté un journaliste de l'AFP. A une cinquantaine de mètres de là, sur la façade de sanisettes était écrit, également au marqueur, "Sale juif mort", tandis qu'à proximité, sur le banc d'un abribus était inscrit "Sale juif" avec une croix gammée tracée à l'envers. Et sur la façade d'un immeuble, un tag "Sale juif" a été écrit à côté de la plaque professionnelle d'un médecin.

A Blois, des graffitis néonazis visent Macron 

Des tags haineux ont d'autre part été découverts, mercredi 20 février, à Blois, dans le Loir-et-Cher, rapporte France Bleu Orléans. Ces inscriptions, retrouvées sur un abribus, visaient Emmanuel Macron. Des croix gammées ont été dessinées, ainsi que les mentions "Emmanuel Hitler", et "Adolf Macron". Ces tags ont rapidement été effacés par les services municipaux.

La semaine dernière, déjà, une trentaine de tags antisémites et des croix gammées avaient été découverts dans un immeuble en chantier, à Blois. Le préfet du Loir-et-Cher a aussitôt saisi la justice et une enquête de police a été ouverte pour identifier les auteurs de ces tags haineux. "Une telle haine n'a pas le droit de cité dans notre République", a-t-il affirmé. 

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