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Insultes antisémites contre Alain Finkielkraut : le principal suspect placé en garde à vue à Mulhouse mardi soir

Le principal suspect des injures antisémites proférées à l'encontre de l'académicien samedi, en marge d'une manifestation de "gilets jaunes" à Paris, a été placé en garde à vue à Mulhouse.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Capture d'écran d'une vidéo diffusée par Yahoo! Actu le 16 février 2019. (CAPTURE D'ÉCRAN)

Le principal suspect des injures antisémites proférées à l'encontre de l'académicien et philosophe Alain Finkielkraut samedi en marge d'une manifestation de gilets jaunes à Paris a répondu à une convocation, mardi soir, vers 19h30, à Mulhouse (Haut-Rhin), où il a été placé en garde à vue, a appris franceinfo de source proche du dossier.

Père de cinq enfants

Ce père de cinq enfants était recherché par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Paris, dimanche 17 février, pour "injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion."

Cet homme, converti à l'islam, a participé à plusieurs reprises à des actions des "gilets jaunes" depuis mi-décembre au rond-point du Kaligone, à Kingersheim, avec quelques amis, avant d'en être écarté par d'autres participants au rassemblement qui considéraient ce groupe comme des extrémistes venus prêcher un islam rigoriste. L'homme n'est pas fiché S mais "c'est quelqu'un qui manifestement a une forme de radicalisation", a réagi sur franceinfo Nicole Belloubet, ministre de la Justice. 

>> Insultes proférées contre Alain Finkielkraut par des "gilets jaunes" : on vous résume l'affaire

Alain Finkielkraut avait notamment été traité de "sale sioniste de merde" par cet homme. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avait annoncé qu'"un suspect, reconnu comme le principal auteur des injures" avait été identifié par les services de police. Les enquêteurs cherchent à identifier les autres personnes qui ont insulté le philosophe. Toutes encourent un an de prison et 45 000 euros d'amende.

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