Paris : deux personnes mises en examen pour des tags de croix gammées
Deux membres d'un groupe de 13 personnes, interpellées samedi 25 novembre, après des tags de croix gammées à Paris, ont été mis en examen mardi 28 novembre, notamment pour apologie publique de crime ou délit, selon une source judiciaire jointe par franceinfo mercredi 29 novembre.
Ces 13 personnes nées entre 1992 et 2003 avaient été arrêtées puis placées en garde à vue ce samedi. Parmi elles, sept sont fichées S d'ultradroite, avait précisé une source policière à franceinfo, et trois "déjà connues pour des faits similaires" d'apologie publique de crime ou délit, selon le parquet de Paris. Elles étaient soupçonnées d'avoir tagué des croix gammées au sol, dans le 17e arrondissement de la capitale, à hauteur de l'ancienne ceinture de chemin de fer près de la place Wagram.
Huit personnes mises en examen au total
Selon cette source judiciaire, une de ces personnes a été mise en examen pour dégradation ou détérioration légère en réunion, apologie publique de crime et pour avoir refusé de remettre ses codes de téléphone aux enquêteurs. Une autre de ces personnes a été mise en examen pour dégradation ou détérioration légère en réunion et apologie publique de crime.
Six autres personnes ont été mises en examen seulement pour avoir refusé de remettre leurs codes de téléphone aux enquêteurs. Ces huit personnes mises en examen ont été placées sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction de contact entre eux, de détention ou de port d'arme, et obligation de pointage pour trois d'entre eux. La neuvième personne présentée mardi à la justice a été placée sous le statut de témoin assisté par le magistrat instructeur.
Concernant les quatre autres personnes initialement placées en garde à vue, deux ont été laissées libres sans poursuite à ce stade. Les deux autres ont été placées en retenue à l'issue de la garde à vue pour violation d'une interdiction de contact qui leur était imposée dans le cadre d'un contrôle judiciaire dans une autre procédure, selon la source judiciaire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.