Cet article date de plus de dix ans.

Calais : une cinquantaine de blessés après de nouveaux affrontements entre migrants

De nouveaux affrontements ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi entre migrants africains dans la zone portuaire à Calais, faisant une cinquantaine de blessés.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (De nouveaux affrontements ont eu lieu la nuit dernière entre migrants à Calais © Maxppp)

Le même type de scène s'était déjà déroulée dans la nuit de dimanche à lundi à Calais, 13 personnes avaient été légèrement blessées. Cette fois-ci, dans la nuit de lundi à mardi, de nouveaux affrontements ont éclaté entre des migrants africains dans la zone portuaire. Lundi, le préfet avait annoncé un renforcement des mesures de sécurité.

Lundi soir, une première bagarre avait démarré en plein centre-ville en début de soirée, entre une centaine de Soudanais et d'Erythréens. "Les affrontements ont repris après le repas et se sont déplacés sur la zone du port, pendant une bonne partie de la soirée et de la nuit. La police a dû s'interposer ", a-t-on expliqué à la préfecture. Selon un employé portuaire, environ 300 migrants étaient en train de se bagarrer aux abords du terminal ferry, aux alentours de 4h du matin. 

"L'Onu doit s'impliquer"

Selon un premier bilan mardi matin : la rixe a fait 51 blessés légers, et un homme plus gravement blessé qui a dû être héliporté à l'hôpital de Lille. Il souffrirait d'un traumatisme crânien, son pronostic vital n'est plus engagé selon la préfecture.

Il semblerait en fait que ces migrants se battent pour décrocher une place dans un camion et passer en Angleterre. Le nombre de migrants aurait plus que doublé en un an, ils seraient 1.300 dans la ville. La municipalité ne peut plus gérer, selon Philippe Mignonet, premier adjoint au maire de Calais :

"Ce n'est pas à la ville de Calais d'aller faire de l'ingérence dans les pays de départ, l'Onu doit s'impliquer" explique le premier adjoint au maire de Calais

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.