Clémenceau : la fin du voyage
Il a été rebaptisé coque Q790. Mais pour tous, il restera le Clémenceau. Parti de Brest mardi et après une traversée de 1.400 km sans incident, l’ancien fleuron de la marine française est arrivé ce dimanche en Grande-Bretagne, sa destination finale. Désormais en cale sèche au port d’Hartlepool, c'est là que le porte-avions va être entièrement désamianté et démantelé.
Cette mission a été confiée à la société Able UK et se déroulera dans Centre de récupération et de recyclage environnemental de Teesside, qui possède la plus vaste cale sèche au monde (10 hectares).
92% des près de 26.000 tonnes du navire, soit l'équivalent de 2,5 tours Eiffel, seront recyclés. Le Français Didier Lépine, qui sera responsable du suivi du démantèlement de la pour la marine française, estime la dépense nette de l'Etat français pour ce démantèlement à entre 2,5 et 4,5 millions d'euros, après la vente de la ferraille.
Désarmé en 1997 après 36 ans de service, le navire contient environ 700 tonnes d'amiante, ce qui lui avait valu plusieurs années de péripéties diplomatico-judiciaires.
Cécile Mimaut, avec agences
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