Climat : avant la COP21, la parole est à la jeunesse
Dans le village de Bandari Mantan, les collégiens répètent leur chanson de fin d’année pour saluer les bienfaits de la nature. Mais Sakir, lui, a déjà repéré des phénomènes climatiques inquiétants :
"Les températures ont changé. En hiver, on se croirait en été, et inversement. On a dû changer certaines cultures, mais parfois c’est difficile de savoir ce que le temps nous réserve."
Des arbres "pour capter la pollution"
Rashid, lui aussi âgé de 15 ans, a bien compris ce qui provoque le changement climatique : "C’est à cause de ce que recrachent les usines, mais aussi les voitures. Et puis on a arraché la forêt. Il y avait de la mangrove ici quand j’étais petit. Maintenant, il n’y a plus rien."
Ces jeunes garçons rêvent de devenir ingénieur, avocat, comptable, électricien. Quand on leur demande s’ils ne veulent pas travailler dans ces usines ou avoir une voiture, Ismael, 13 ans, a une réponse toute simple : "Si, bien sûr, et on a qu’à replanter des arbres pour qu’ils captent la pollution." L’inde a justement prévu un grand plan de reforestation, avec 140.000 km d’arbres plantés le long des autoroutes.
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