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Des cours contre le machisme

Une violence "ordinaire" prĂ©occupe dĂ©sormais l’Education nationale. Surtout verbal, parfois physique, le sexisme qui s’instaure Ă  l’adolescence entre les filles et les garçons se rĂ©pand dans les classes et les cours de rĂ©crĂ©ation. Pour y mettre fin, le Conseil de Paris a votĂ© hier une subvention Ă  une petite association. Son objectif : intervenir sur ce thĂšme auprĂšs des premiers concernĂ©s
 les collĂ©giens.
Article rédigé par franceinfo
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"Quand je mets une jupe, c’est normal qu’on m’embĂȘte", confient les filles. Les garçons, eux, disent ne faire "que s’amuser." DĂšs les classes de collĂšge, le grand sujet de discussion, c’est l’amour, les premiers Ă©mois et la sexualitĂ©. Des prĂ©occupations pas toujours abordĂ©es avec beaucoup de respect. Et comme il n’est jamais trop tard pour apprendre aux uns et aux autres Ă  se comprendre, le Conseil de Paris Ă  dĂ©cider d’allouer une subvention, hier, Ă  une association. 110.000 euros destinĂ©s Ă  intervenir dans 23 collĂšges de la capitale. En toute simplicitĂ© et avec humour aussi.
_ Cette association, c'est " JE, TU, IL ". Depuis 4 ans déjà, elle organise avec l'aide du rectorat de Paris et la municipalité, des animations dans les collÚges pour apaiser les relations filles/garçons. Elle a déjà touché 66 établissements et 15.000 élÚves.

Que pensent les premiers concernĂ©s de cette initiative ? Les 11-15 ans ne sont pas tous du mĂȘme avis. RĂ©flĂ©chir au sens des mots "sexisme", "machisme" ou "agression sexuelle", Ă  l’importance de la mixitĂ© Ă  l’école, etc, ne les emballent pas tous. Les filles par timiditĂ©, les garçons pour ne pas perdre la face. Mais la majoritĂ© des Ă©lĂšves sont quand mĂȘme contents de ces cours et la possibilitĂ© de s’exprimer sur ces thĂšmes. Contents d’avoir la parole.

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