Des militants anti-OGM empêchés de détruire du colza
Vingt-huit faucheurs anti-OGM attendus par soixante gendarmes. Impossible pour les militants anti-OGM d'accéder à la parcelle de colza mutante qu’ils souhaitaient détruire à Ox en Haute-Garonne. Réunis à l'appel du collectif national des faucheurs volontaires, ils ont seulement été autorisés à manifester "contre l'agrobusiness", à quelques mètres du champ où ils avaient repéré des parcelles de démonstration de colza Clearfield, marque du groupe chimique allemand BASF. “Ces colzas rentrent dans les huiles, vous bouffez des OGM tous les jours et vous ne pouvez pas le savoir parce qu’ils ne sont pas étiquetés ni déclarés” , dénonce un militant anti-OGM.
Encadrés par les soixante gendarmes, les faucheurs quittent le chemin départemental pour rejoindre la nationale, où une dizaine d’agriculteurs de la FDSEA, le syndicat agricole, les attendent excédés, bloquant la circulation et le passage des faucheurs avec leurs engins agricoles.
"Cette sorte d’intégrisme envers les agriculteurs"
“Il n’y a pas du tout d’OGM dans ces parcelles, il n’y a que des variétés de colza qui sont tolérantes aux herbicides , justifie Yvon Parayre, le président de la chambre d’agriculure de Haute-Garonne. Ca n’a rien avoir avec les OGM il faut arrêter cette sorte d’intégrisme envers les agriculteurs pour les empêcher de faire leur métier.”
Le ton est encore monté entre anti et pro-OGM mais au bout de quelques minutes, chacun est rentré chez soi.
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