Drogues : les ravages de la 3-MMC, une "cocaïne du pauvre" festive et dangereuse
Une jeune femme raconte comment elle est tombée sous l'emprise de la 3-MMC, alors qu'elle n'avait jamais consommé de drogue auparavant. Un soir, un ami lui propose une gélule : "Le côté gélule me déculpabilisait", se souvient-elle. Au début, elle dit avoir ressenti des effets positifs : "On a un côté euphorisant, on se sent super bien", explique-t-elle. Mais bien vite, la "descente" la fait "consommer de plus en plus". "Un jour, j'ai commencé à faire un début d'overdose", confie la jeune femme, qui après un passage aux urgences décide d'arrêter, consciente d'avoir échappé au pire.
"Ce sont des produits extrêmement dangereux"
Appelée la cocaïne du pauvre, la 3-MMC s'est répandue dans les milieux festifs ces dernières années, où elle est notamment utilisée comme stimulant sexuel. La drogue de synthèse est aujourd'hui produite en masse dans des laboratoires clandestins en Europe. Les réseaux sociaux ont également joué un rôle dans sa diffusion. On peut s'en procurer en quelques clics.
Moins chère que la cocaïne, cette drogue dont l'usage est puni jusqu'à un an de prison et 3 750 euros d'amende, inquiète le corps médical : "Ce sont des produits extrêmement dangereux, il y a des risques d'arrêt cardiaque, de problèmes neurologiques, on peut avoir aussi des problèmes psychiatriques", explique le Professeur Amine Benyamina, chef du service psychiatrie et addictologie de l'hôpital Paul-Brousse (AP-HP).
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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