Fusillade à Nîmes : entre trafiquants et policiers, le quartier Pissevin sous tension
Deux jours après la fusillade mortelle, les guetteurs ont repris leur place dans le quartier Pissevin, à Nîmes (Gard). La police mène aussitôt une opération coup de poing : une descente au pied des immeubles, avec contrôle d'identité. Dans le secteur, les trafics de drogue et les fusillades sont monnaie courante. Le petit garçon tué par balle en est une victime collatérale, selon les premiers éléments de l'enquête.
Un élève studieux et apprécié
Il s'agissait d'un élève studieux et apprécié, selon son entourage. "Fayed était un petit gamin assez réservé, très sage, très posé, qui écoutait, qui cherchait à s'appliquer dans le travail (…). C'était un enfant. (…) Comment, au XXIe siècle, en France, un enfant peut se faire abattre par une kalachnikov ? Comment c'est possible ?", interpelle, émue, Marie-Pierre Windal, qui était son institutrice en maternelle. Les témoignages des habitants devant les caméras de France 2 sont rares - signe de la tension qui règne dans ce quartier difficile.
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