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Nîmes : dans plusieurs quartiers de la ville, la spirale des fusillades et du trafic de drogue

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Nîmes : dans plusieurs quartiers de la ville, la spirale des fusillades et du trafic de drogue
Nîmes : dans plusieurs quartiers de la ville, la spirale des fusillades et du trafic de drogue Nîmes : dans plusieurs quartiers de la ville, la spirale des fusillades et du trafic de drogue (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - H. Puffeney, Y. Madec, T. Souman, E. Delagneau, C. La Rocca, V. Chatelier, C. Chabaud, G. Liaboeuf
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Après la mort d'un enfant de 10 ans, tué par balles à Nîmes, lundi 21 août, la question de la violence qui gangrène certains quartiers de la ville se pose avec de plus en plus d'urgence. En cause, le trafic de drogue et les règlements de compte qui vont avec.

À Nîmes (Gard), ils sont la conséquence la plus visible du trafic de drogue : les règlements de comptes, parfois en pleine rue, en plein jour, et à l'arme automatique. Une spirale qui semble inarrêtable. Entre samedi 19 août et mardi 22, trois fusillades ont éclaté dans les rues de la ville. "Il n'y a plus de palier de violence, tout a été franchi. Il n'y a plus de limites, quand un enfant de 10 ans meurt sous des balles et qu'on a retrouvé plus d'une cinquantaine de douilles, je crois qu'on ne peut plus parler de violence, on est dans un état de guerre dans ce quartier", estime David Leyraud, secrétaire Zonal sud - Alliance Police nationale.

Un point de deal ostensible

En juin dernier déjà, le trafic de drogue défrayait la chronique. Une médiathèque a dû fermer parce que les dealers étaient trop menaçants. Dans ce quartier populaire, la plupart des commerces ont dû baisser le rideau à cause d'un point de deal ostensible, où se trouvent une chaise pour le vendeur, mais également une table, et où les prix sont affichés au mur, comme un menu.  

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