: Vidéo Fusillades à Nîmes : quelles sont les pistes pour enrayer les trafics de drogue ?

Ils sont la réponse toute trouvée des autorités à chaque montée de violences : les gendarmes mobiles ou les CRS, des unités faites pour le maintien de l’ordre. Mais dans les quartiers sensibles, sont-ils efficaces ? Leur mission s’apparente souvent à de la sécurisation. Par leur présence en nombre, ils quadrillent une zone, fouillent les passants, contrôlent les véhicules. Cela gêne la délinquance. "On ne permet plus aux trafiquants de pouvoir s’installer, ni même aux guetteurs et aux acheteurs", explique sur France 2 Marc Hocquard, le secrétaire national d’UNSA Police.

Vers une responsabilisation des consommateurs

Cependant, cela demande une présence permanente, nuit et jour. À Nîmes (Gard), l’assassinat du jeudi 24 août s’est produit moins de deux heures après le départ des CRS qui terminaient leur journée.

Un autre problème existe : ces unités ne font pas d’enquête pour arrêter les gros trafiquants. Alors, doit-on responsabiliser les consommateurs ? Ces derniers financent la délinquance en payant la drogue. Alors, depuis trois ans, une amende existe contre ces consommateurs : 200 euros à payer immédiatement. Selon certains procureurs, cela fonctionne.