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Violences faites aux femmes : les mesures d'Emmanuel Macron jugées insuffisantes

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Violence faites aux femmes : les mesures d'Emmanuel Macron jugées insuffisantes
Violence faites aux femmes : les mesures d'Emmanuel Macron jugées insuffisantes Violence faites aux femmes : les mesures d'Emmanuel Macron jugées insuffisantes (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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"C'est notre société entière qui est malade du sexisme", a déclaré Emmanuel Macron. La lutte contre les violences faites aux femmes et le sexisme a été faite grande cause du quinquennat. Plusieurs mesures ont été annoncées depuis l'Élysée. Un symbole très fort. 

Elles se sont donné rendez-vous pour écouter Emmanuel Macron. Les membres de plusieurs associations féministes espéraient beaucoup du chef de l'État ce samedi 25 novembre, lors de son discours à l'Élysée. Emmanuel Macron a demandé de respecter une minute de silence en mémoire des 123 femmes mortes en 2016 sous les coups de leur conjoint ou ancien conjoint : "Cette honte doit devenir celle des auteurs de ces violences", explique-t-il.

Emmanuel Macron a prévu des mesures qui s'organisent selon trois axes : sur le volet éducation et culture, dans chaque école, un module d'enseignement sur le sexisme et le harcèlement sera enseigné, et le CSA devra mieux réguler les jeux vidéo et les contenus sur internet. Sur le volet accompagnement, le signalement en lien permettra aux femmes victimes de violences d'échanger depuis chez elles avec les forces de l'ordre. Des unités hospitalières seront créées pour la prise en charge des femmes victimes de violence. Sur le volet répression, le délai de prescription sera porté de 20 à 30 ans. Enfin, l'âge de consentement à un acte sexuel sera déplacé à 15 ans

Des mesures jugées insuffisantes

Le chef de l'État prévoit un budget de 480 millions d'euros dont 30 millions pour la lutte contre les violences. Un budget qui n'est pas suffisant pour de nombreuses associations féministes. "C'est le plus petit budget de l'État", affirme Caroline de Haas. Dans les cortèges de ce samedi 25 novembre, les propositions d'Emmanuel Macron ne sont pas jugées suffisantes : "Il n'y a rien de réglé, mais il y a une effervescence", explique une manifestante. Un projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes est prévu pour le premier trimestre 2018.

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