Violences obstétricales : les gynécologues en question
Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, a commandé un rapport sur les violences faites aux femmes par certains gynécologues. Depuis, les spécialistes font face aux critiques et des patientes se livrent.
Accouchements violents, examens traumatisants, mépris du praticien ou encore manque de dialogue, ces cinq dernières années les actes gynécologiques sont devenus un sujet de polémique. Sur Internet, la parole se libère et les témoignages anonymes s'accumulent. En mars dernier, la première association totalement dédiée à ces violences obstétricales se crée. En cinq mois, 2 000 témoignages ont été recueillis.
Un manque de communication et de consentement
"Souvent, c'est un cumul de violences verbales et de violences physiques. On n'accepterait pas d'avoir ordinairement une chirurgie sans anesthésie. Or, malheureusement, dans le cadre des accouchements, ça arrive assez souvent. Ça traduit le manque de communication et de consentement", déplore Alison Ly, la secrétaire de l'Institut de recherche et d'action pour la santé des femmes (IRAS).
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