Ecoféminisme : tout savoir sur ce nouveau mouvement politique et philosophique
Apparu dans le courant des années 1970, l’écoféminisme s’impose de plus en plus dans le débat environnemental, mais sans s’y limiter. Alors, quels en sont ses fondements ? Explications avec Frédéric Joignot, journaliste et essayiste, collaborateur à la revue We Demain.
L’écoféminisme, de plus en plus mis en lumière, est un mouvement politique et philosophique aux vastes ramifications. "L’écoféminisme a aussi à voir avec ce dont on discute autour de #MeToo, par exemple. Nous sommes entrés dans l’anthropocène, c’est l’homme qui domine la nature, mais pour les écoféministes, ce n’est pas l’homme au sens large, mais les mâles. Pour les écoféministes, ce sont eux qui ont créé cette situation. D’une certaine façon, ils traitent la Terre comme ils traitent les femmes", explique Frédéric Joignot, journaliste et essayiste, collaborateur à la revue We Demain.
La Terre, considérée comme une entité féminine dans certains pays
Le journaliste rappelle d’ailleurs que l’une des premières figures de l’écoféminisme en France a été George Sand, suivie par Françoise d’Eaubonne, l’une des grandes fondatrices de ce courant. "Pour elle, la manière dont l’homme se comporte avec la Terre, à savoir prendre ses ressources, les arracher, les extraire, ce n’est pas comprendre qu’il existe des cycles productifs, qui régénèrent. Il y a beaucoup de féminisme dans les pays d’Amérique latine, ou en Inde, où la Terre est une entité féminine", souligne Frédéric Joignot.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.