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Accès à l'université : les syndicats étudiants refusent fermement les critères sélectifs

Les organisations étudiantes ont refusé toute forme de sélection à l'entrée de l'université, lors de la concertation qui s'achève jeudi. La ministre de l'Enseignement supérieur devrait annoncer la réforme début novembre. 

Article rédigé par Solenne Le Hen
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
A l'issue d'une cinquantaine de réunions sur les modalités de l'entrée à l'université, ici à Orléans, le ministère de l'Enseignement supérieur annoncera une réforme en novembre (illustration) (MAXPPP)

Après le naufrage de l'admission post-bac (APB) cet été, la grande consultation lancée par la ministre de l'Enseignement supérieur s'achève jeudi 19 octobre. Frédérique Vidal va recevoir la synthèse des 55 réunions organisées depuis plus d'un mois. La ministre devrait annoncer sa réforme d'ici deux semaines, à l'issue de négociations. 

Les représentants étudiants sur la même longueur d'onde

La Fage et l'Unef sont d'accord sur deux constats. Il faut en finir avec le tirage au sort pour accéder à l'enseignement universitaire, jugé injuste. Des dizaines de milliers de bacheliers ont dû se réorienter cette année, souvent par dépit. Et pour les deux organisations, il n'est pas question pour autant d'interdire à des bacheliers l'entrée dans la licence de leur choix. Orlane François, représentante de la Fage ne veut pas de barrière restricitive.

Le choix définitif doit revenir à l'étudiant. Il faut expliquer au jeune ce qu'est la formation pour qu'il puisse se situer et savoir si elle l'intéresse.

Orlane François, vice-présidente de la Fage

à franceinfo

Selon la Fage, il est donc nécessaire d'informer l'étudiant pour l'aider à mieux s'orienter, mais sans imposer des critères sélectifs, des prérequis coercitifs, comme l'a déjà évoqué le gouvernement. Dans ce cas, pour intégrer la filière de son choix, le bachelier devrait avoir des compétences minimales obligatoires. Pour Lila Le Bas, du syndicat étudiant Unef, il est possible de se passer de ces nouvelles conditions pour entrer à la fac. C'est un choix de société, dit-elle, qui passe par de "l'argent mis sur la table" et donné aux universités. 

On ouvre des classes supplémentaires. On met les moyens pour former une génération qui est plus nombreuse.

Lila le Bas, présidente de l'UNEF

à franceinfio

Mais dans son projet de loi de Finances, le gouvernement n'a pas, semble-t-il, prévu l'an prochain de pousser les murs des universités.

Entrée à l'université : les principales organisations étudiantes refusent les critères sélectifs - un reportage de Solenne Le Hen

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