Cet article date de plus de six ans.

Enseignement supérieur : des lycéens testent les bancs de la fac

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Enseignement supérieur : des lycéens testent les bancs de la fac
Enseignement supérieur : des lycéens testent les bancs de la fac Enseignement supérieur : des lycéens testent les bancs de la fac (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Le système APB a changé ; il s'appelle désormais Parcoursup et il est ligne depuis le 15 janvier. À Cergy (Val-d'Oise), un établissement a réduit la cloison entre lycée et faculté : les lycéens peuvent suivre certains cours de la fac.

Emma et Marion sont en Terminale. L'une en littéraire, l'autre en filière économie. Elles n'ont pas encore le bac mais elles expérimentent déjà les bancs de l'université et, aujourd'hui, elles passent leur premier partiel de droit. "Ce n’est pas vraiment déterminant, on peut le repasser l'année prochaine", dit Emma. Trois heures par semaine, pendant un semestre, Emma et Marion ont testé ce cours d'institution judiciaire, mélangées aux étudiants de première année. "Je pense que ça pourra m'aider à ne pas être déstabilisée par le bac ou par d'autres examens qui vont suivre après", explique Marion.

Un investissement privilégié

Ce dispositif existe depuis un an à l'université de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise). Il permet à une dizaine de lycéens volontaires de mieux s'orienter. Cette année, l'équipe pédagogique doit s'adapter à la nouvelle réforme de l'orientation post-bac. Dorénavant, c'est l'université qui va départager les candidats sur dossiers. "Dans l'ancien système, on n'avait pas la possibilité de leur dire qu'on leur garantissait une place chez nous. Maintenant on peut leur dire qu'on a vu leur investissement et on va pouvoir, clairement, les privilégier", explique le vice-président de l'établissement. Marion aimerait être avocate, Emma veut quant à elle être criminologue, mais toutes deux espèrent intégrer la première année de droit à Cergy l'année prochaine.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.