Lancement de Parcoursup : "Les universités feront tout pour que les choses se passent bien", promet le président de la fac de Lyon
Le président de l'université de Lyon assure lundi sur franceinfo que tout sera fait pour que la nouvelle plate-forme d'inscription pour les études post-bac fonctionne au mieux.
Khaled Bouabdallah, vice-président de la Conférence des présidents d'université et président de l'université de Lyon, a dit espérer "que la prochaine rentrée se passe bien", lundi 15 janvier sur franceinfo. Selon lui, "les universités mettent tout en œuvre pour que ça se passe de la meilleure façon possible", même si "les questions de calendrier imposent des conditions délicates."
La nouvelle plateforme d'inscription pour les études post-bac, Parcoursup, a été officiellement lancée lundi 15 janvier, pour remplacer la très critiquée Admission post bac (APB). Les futurs bacheliers ne pourront s'inscrire et commencer à rentrer leurs vœux qu'à partir du 22 janvier et jusqu'au 13 mars. Les réponses des établissements tomberont au fil de l'eau, à partir du 22 mai.
40 000 étudiants supplémentaires à gérer
La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a déclaré qu'il y aura suffisamment de places pour l'ensemble des futurs étudiants, mais Khaled Bouabdallah ne cache pas que "le pic démographique est réel et il faut bien qu'on ait toutes les capacités à traiter ce flux démographique de l'ordre de 40 000 étudiants en plus".
Tandis que certains reprochent aux universités de ne pas vouloir faire les efforts demandés pour instaurer cette nouvelle réforme, Khaled Bouabdallah a rétorqué que "les universités ont soutenu cette réforme, la soutiennent sur le fond et feront tout pour que les choses se passent bien".
Pour le président de l'université de Lyon, "l'enjeu de la réforme vise surtout à améliorer la qualité de l'orientation". Khaled Bouabdallah indique que "c'est pour ça que nous étions très favorable à accroître le travail avec le secondaire".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.