Réforme de l'entrée à l'université : "On va essayer de faire au mieux, mais on ne pourra pas faire de miracles"
Selon le président de la Conférence des présidents d'université, Gilles Roussel, le "plan étudiants" du gouvernement sur l'entrée à l'université "est loin de l'ambition qui avait été donnée" mais c'est une évolution "qui va dans le bon sens".
Le président de la Conférence des présidents d'université (CPU), Gilles Roussel, a réagi, lundi 30 octobre sur franceinfo, à la réforme de l'entrée à l'université présentée dans la matinée par le gouvernement. "On va essayer de faire au mieux, mais on ne pourra pas faire de miracles" pour accueillir tous les étudiants dans les filières en tension, a-t-il déclaré.
"Qu'est-ce qui va se passer si, dans nos filières Staps, nous ne sommes pas capables de construire les stades nécessaires pour accueillir les étudiants ? Qu'est-ce qui se passe pour l'étudiant qui aurait fait un vœu en Staps et qui n'aurait pas été reçu ? C'est la question qui reste en suspens à l'issue de cette conférence de presse", a expliqué Gilles Roussel.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'est engagée à investir près d'un milliard d'euros sur cinq ans pour mener à bien cette réforme. "Nous, on demandait un milliard par an, donc on est loin de l'ambition qui avait été donnée", a souligné le président de la CPU, tout en saluant "une évolution qui va dans le bon sens", au vu du "contexte budgétaire actuel".
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