Démission du proviseur de Maurice-Ravel : un départ qui suscite de nombreuses réactions

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Les élèves, parents et enseignants ont appris le 26 mars que le proviseur de Maurice-Ravel à Paris avait choisi de partir en retraite anticipée pour "des raisons de sécurité".
Démission du proviseur de Maurice-Ravel : un départ qui suscite de nombreuses réactions Les élèves, parents et enseignants ont appris le 26 mars que le proviseur de Maurice-Ravel à Paris avait choisi de partir en retraite anticipée pour "des raisons de sécurité". (France 2)
Article rédigé par France 2 - E. Lagarde, P.-Y. Salique, F. Griffond, F. Bohn, M. Cazaux, O. Sauvayre
France Télévisions
Les élèves, parents et enseignants ont appris le 26 mars que le proviseur de Maurice-Ravel à Paris avait choisi de partir en retraite anticipée pour "des raisons de sécurité".

Pour le proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, la situation devenait invivable. Depuis un mois, le chef d’établissement recevait des menaces de mort via les réseaux sociaux. Le 28 février, une altercation avait éclaté avec une élève refusant de retirer son voile. Des versions contradictoires circulaient depuis dans l’établissement. "Le proviseur l’a attrapée, il a crié une fois, deux fois, elle a pas voulu l’enlever", affirme un élève qui dit que "des amis lui ont raconté en détail".

Le proviseur reçu par Gabriel Attal

"Le proviseur n’a pas frappé une élève, il a simplement demandé à une élève de BTS qui traversait la salle d’enlever son voile", dit de son côté une enseignante. Dès le 5 mars, la ministre de l’Éducation nationale s’était rendue sur place pour soutenir le proviseur menacé. Une protection avait été déployée, mais il a malgré tout décidé de quitter ses fonctions.

Ce nouvel événement inquiète le syndicat de chefs d’établissement SNUPDEN-FSU. "C’est une situation qui peut tous nous arriver parce qu’on fait respecter la loi, la laïcité entre autres", explique son secrétaire général, Philippe Beuchot. La justice a identifié trois auteurs de menace en ligne. Le proviseur doit être reçu dans la journée du 27 mars par le Premier ministre.

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