Agression de Samara : "Cela fait longtemps que l’on tire la sonnette d’alarme", selon une membre du syndicat SE-UNSA

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Samara, une adolescente de 13 ans, a été violemment agressée, le 2 avril dernier, devant son collège à Montpellier. Nadia Alram, référente sur les questions de harcèlements scolaires pour le syndicat SE-UNSA, et Justine Atlan, directrice de la plateforme 3018, étaient les invitées du 12/13 info, vendredi 5 avril.
Agression de Samara : "Cela fait longtemps que l’on tire la sonnette d’alarme", selon une membre du syndicat SE-UNSA Samara, une adolescente de 13 ans, a été violemment agressée, le 2 avril dernier, devant son collège à Montpellier. Nadia Alram, référente sur les questions de harcèlements scolaires pour le syndicat SE-UNSA, et Justine Atlan, directrice de la plateforme 3018, étaient les invitées du 12/13 info, vendredi 5 avril. (france info)
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Samara, une adolescente de 13 ans, a été violemment agressée, le 2 avril dernier, devant son collège à Montpellier. Nadia Alram, référente sur les questions de harcèlement scolaire pour le syndicat SE-UNSA, et Justine Atlan, directrice de la plateforme 3018, étaient les invitées du 12/13 info, vendredi 5 avril.

Après la violente agression d’une adolescente de 13 ans devant son collège, y a-t-il une augmentation de la violence chez les mineurs ? "Oui, nous avons alerté plusieurs fois le ministère sur la dégradation des conditions de travail de tout le personnel en raison de faits de violence plus ou moins graves", explique Nadia Alram, référente sur les questions de harcèlements scolaires pour le syndicat SE-UNSA. Selon elle, il faut faire le bilan des moyens "humains et matériels qu’il manque face à cette violence des élèves pour pouvoir mieux la gérer, faire de la prévention, anticiper et faire en sorte que le climat scolaire s’apaise, nous, ça fait longtemps que l’on tire la sonnette d’alarme".

Le rôle des réseaux sociaux

L’affaire de Samara met en lumière le rôle des réseaux sociaux. Une photo aurait été publiée sur Snapchat. Comment expliquer ce mécanisme ? "Cela ne s’explique pas, c’est pour ça que l’on est choqués (...) Il faut rappeler que les enfants sont violents, que ce n’est pas naturel de vivre sans violence", analyse Justine Atlan, directrice générale de la plateforme 3018.

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