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La mobilisation contre les rythmes scolaires s'essouffle

L'appel à la grève des syndicats contre la réforme des rythmes scolaires a été peu suivie par les enseignants ce jeudi. Le taux de participation est en baisse au niveau national. A Paris, la mobilisation s'effondre.
Article rédigé par Maxime Tellier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Rouah Maxppp)

Les enseignants du premier degré ont été moins nombreux à faire grève ce jeudi : le taux de grévistes a atteint 18,89% en France contre 23% lors de la précédente mobilisation le 14 novembre selon les chiffres définitifs du ministère de l'Education nationale. A Paris, la baisse est spectaculaire : les professeurs grévistes étaient 41% à la mi-novembre ; ils n'étaient plus que 15,64% ce jeudi.

La mobilisation est inférieure aux chiffres annoncés le matin par le SNUipp-FSU qui espérait 40% de professeurs en grève en France et 30% à Paris. Le syndicat majoritaire des professeurs du primaire avait appelé à cesser le travail afin d'obtenir un assouplissement de la réforme, les autres syndicats (FO, CGT, Sud, CNT) réclamant l'abandon pur et simple du décret défendu par le
gouvernement.

Plusieurs manifestations ont eu lieu en France : 1.000 à 1.500 personnes à Marseille, un peu plus d'une centaine à Strasbourg, Vésoul ou Reims et 400 à Nice, contre 1.300 à 1.400 lors de la précédente manifestation sur ce thème (chiffres police).

La réforme des rythmes scolaires doit s'appliquer à l'ensemble des communes françaises à la rentrée de septembre 2014. Actuellement, elle n'a été mise en œuvre que dans 17% des villes du pays.

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