Le monde de l'éducation à nouveau dans la rue
Les manifestations se suivent ; les mots d'ordre, eux, ne changent pas. Aujourd'hui encore, le monde de l'éducation descend dans les rues de Paris. Pour dénoncer, encore, les suppressions de postes et la réforme de la formation des professeurs.
Hormis les syndicats de la FSU, première fédération de l'Education, appellent également à ce défilé la CGT Educ'action, le SNALC-CSEN, le SNLC-FAEN, les lycéens de la FIDL, les professeurs de sciences économiques et sociales de l'APSES.
_ 10.000 personnes devraient se retrouver à Paris. Le cortège partira à 14h de la place Denfert-Rochereau, en direction du ministère de l'Education nationale.
50.000 postes ont été supprimés dans l'Education depuis 2007. Les syndicats protestent contre le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
_ Ils réclament aussi l'abandon de la réforme de la formation et du recrutement des futurs enseignants.
Et les motifs de mécontentement sont nombreux. Dans les collèges et lycées, les syndicats estiment que les premières discussions sur la préparation de la prochaine rentrée “mettent dramatiquement en lumière toutes les conséquences des
politiques budgétaire et éducative du gouvernement: suppression de
postes, réduction de l'offre de formation, aggravation des
conditions de travail et d'étude”.
Il y a enfin les projets du gouvernement concernant les Sciences économiques et sociales (SES) en classe de seconde : les nouveaux programmes, ouverts à consultation jusqu'au 12 mars, font selon les syndicats l'impasse sur le chômage, les problématiques d'exclusion ou encore le droit du travail.
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