Les hausses de loyer font flamber le coût de la rentrée universitaire
Droits d’inscription, cotisations de sécurité sociale, restaurant universitaire, logement : voilà ce qui compose le "panier de l’étudiant", et que l’Unef prend en compte chaque année pour calculer le coût de la rentrée universitaire.
_ Mauvaise surprise pour la rentrée qui s’annonce, avec un coût en hausse de 3,3% par rapport à l’an passé.
Cette hausse – deux fois supérieure à l’inflation annuelle (1,7%) – est imputable en grande partie au logement, premier poste de dépense des étudiants (plus de 40% du budget). A Paris, les loyers étudiants bondissent de 8,1%, et 5,6% en province, selon l’Unef.
_ L’occasion pour l’Unef de dénoncer une fois de plus l’obligation, pour les étudiants, de choisir entre aide au logement et demi-part fiscale.
Le prix du ticket de restauration augmente de 3,4% (+1,3% pour les autres dépenses d’alimentation), les droits d’inscription de 2,3% et la cotisation de sécurité sociale de 1%.
Des chiffres que corrobore une autre enquête du syndicat FAGE. Selon l'indicateur annuel de la Fédération des associations générales étudiantes, les étudiants devront débourser en moyenne 2.569,30 euros en Ile-de-France, et 2.171,92 euros en province.
_ Et la FAGE de dénoncer le "manque criant" de logements sociaux étudiants en France.
Le syndicat exige de nouveau la mise en place d'une allocation de rentrée étudiante de 400 euros à destination des étudiants boursiers et issus de la classe moyenne. Une mesure qui permettrait de réduire le coût de la rentrée étudiante de 30 à 40%.
Gilles Halais, avec agences
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