Luc Chatel (UMP) et Vincent Peillon (PS) défendent deux visions opposées de l'éducation
C'est sur les moyens de l'éducation que les clivages sont les plus nets: Vincent Peillon, chargé de l'éducation dans la campagne du candidat PS à la présidentielle promet que si François Hollande est élu, le gouvernement créera 60.000 postes sur le quinquennat. Le président sortant veut poursuivre sa politique de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, à l'exception toutefois du primaire à partir de la rentrée 2013.
Pour Vincent Peillon, "Il faut des moyens pour réformer l'école, l e système va mal ". "150.000 élèves sortent de l'école sans qualification " rappelle le député européen.
S'adressant à Luc Chatel, le député européen constate qu'aujourd'hui, il y a "un accroissement des inégalités ". "La France n'a pas mis les moyens nécessaires sur l'école primaire ". Il faut "mettre le paquet " insiste Vincent Peillon.
Pour Luc Chatel, il faut "apporter un soutien aux élèves en difficulté ". Il faut "des enseignants qui détectent ceux qui sont en difficulté ". Ces propos du ministre de l'Education étonnent Vincent Peillon : "C'est contradictoire ". C'est tout de même "Nicolas Sarkozy " qui veut "supprimer les RASED " ,spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire ou encore l'accueil des tout-petits.
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