Parcoursup : "Les résultats aux épreuves de spécialité ont donné une homogénéité des candidatures", salue le président de France Universités
Alors que les premières réponses de Parcoursup sont attendues jeudi 1er juin, dans la soirée, le président de France Universités et de l'université de Reims Champagne-Ardenne se félicite de cette première année post-réforme du bac. "C'est la première année où nos jurys ont pu avoir les résultats des épreuves de spécialité, ce qui donne une homogénéité des candidatures au niveau national", explique Guillaume Gellé.
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Alors que la plateforme est toujours critiquée, il assure qu'elle suit "un processus d'amélioration continue" depuis sa création en 2018. "Il faut encore travailler l'accompagnement des lycéens et des familles dans l'orientation", concède-t-il en reconnaissant "beaucoup de complexité".
franceinfo : Qu'est-ce qui a changé pour vous en cette première année post-réforme du bac ?
Guillaume Gellé : C'est la première année où nos jurys ont pu avoir les résultats des épreuves de spécialité, ce qui donne une homogénéité des candidatures au niveau national. C'est quelque chose d'important que l'Université avait demandé. Alors, c'est un peu tôt pour faire le bilan parce qu'il faut attendre que le processus se déroule complètement pour voir qui seront les inscrits dans nos filières. Par ailleurs, je voudrais également réagir à ce qu'ont dit des lycéens et étudiants. Parcoursup, ce n'est absolument pas un algorithme. Ce sont bien des hommes et des femmes qui constituent un jury et qui évaluent les dossiers. C'est bien le jury qui est souverain dans la délibération et qui prend évidemment en compte les résultats aux différentes épreuves, mais aussi les motivations et projets professionnels.
Qu'apportent les notes des épreuves de spécialité dans le dossier d'un candidat ?
Ça apporte une forme d'homogénéité au niveau national. Grâce à ces épreuves, nous pouvons évaluer le positionnement d'un candidat par rapport à l'ensemble de l'épreuve. Une chose qui n'était pas possible auparavant, puisqu'on se basait sur les résultats d'un candidat dans son lycée, notamment à travers les notes de contrôle continu. Donc c'est quelque chose qui était extrêmement demandé par nos jurys.
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Parcoursup a-t-elle été améliorée selon vous alors qu'elle est toujours critiquée ?
Avec Parcoursup, on est vraiment dans un processus d'amélioration continue. Chaque année, on a essayé d'apporter des corrections positives, mais on a aussi intégré de nouvelles formations. C'est un portail extraordinaire de présentation de l'offre de formation dans l'enseignement supérieur. Comme il y a énormément de formation, il y a beaucoup de complexité. Il faut donc encore travailler l'accompagnement des lycéens et des familles dans l'orientation. L'orientation, c'est la clé de la réussite de ces études dans l'enseignement supérieur. On travaille donc évidemment avec l'Etat pour essayer d'avoir plus de moyens.
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