Universités : l'organisation des examens est difficile

Une vingtaine de policiers montent la garde sur le campus de lettres de Nancy (Meurthe-et-Moselle). L'ambiance est pesante, mais les examens se sont déroulés sans accrocs. Voilà qui tranche avec les affrontements de la veille, jeudi 3 mai : une cinquantaine de bloqueurs ont été évacués par les forces de l'ordre.

Examens suspendus

Autre ambiance à Rungis (Val-de-Marne), où des étudiants de Tolbiac passent des examens à 10 km de leur université. Avant chaque épreuve il y a débat. Les étudiants ne savent jamais s'ils pourront passer leur examen. À Nanterre (Hauts-de-Seine), la faculté reste ouverte, mais les examens sont suspendus jusqu'au 7 mai inclus tandis que les débats continuent. Les étudiants sauront bientôt si les épreuves reprennent tandis qu'ailleurs en France, les blocages se poursuivent.