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Revalorisation "inédite" des enseignants : "C'est insuffisant", selon le secrétaire général du premier syndicat des chefs d'établissements

"Le compte n'y est pas", ajoute Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, vendredi sur franceinfo, au sujet de la revalorisation de 125 à 250 euros pour les enseignants.
Article rédigé par franceinfo
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Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN), le 24 août 2023 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Alors que le ministre de l'Éducation Gabriel Attal a souligné jeudi 28 septembre "une revalorisation inédite" des enseignants en cette rentrée, précisant que chaque enseignant "gagne entre 125 et 250 euros net de plus qu'à la rentrée précédente", Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, premier syndicat des chefs d'établissements, a affirmé vendredi 29 septembre sur franceinfo que "c'est insuffisant par rapport à ce que les enseignants attendaient".

"Le compte n'y est pas", déclare celui qui est proviseur de la Cité scolaire Buffon à Paris. Gabriel Attal a par ailleurs annoncé une "prime exceptionnelle de pouvoir d'achat" pour 730 000 agents, qui "n'est pas une nouveauté", souligne Bruno Bobkiewicz, puisqu'elle avait été évoquée en juin.

Le pacte enseignant "ne trouve pas son public"

Interrogé sur le pacte enseignant signé "par un enseignant sur quatre" selon le ministre, le secrétaire général du SNPDEN-Unsa affirme avoir "des chiffres moins positifs que cela". "Ce dispositif", qui vise à confier aux professeurs de nouvelles missions en échange d'un complément de rémunération "ne trouve pas son public", ajoute-t-il.

>> "On n'achète pas le personnel" : des professeurs expliquent pourquoi ils refusent de signer le pacte enseignant

Autre annonce du ministre de l'Éducation, l'opération "reconquête du mois de juin". Le brevet et le bac, dont le calendrier a été modifié cette année après une avalanche de critiques de la réforme de l'examen, seront organisés à partir du 18 juin afin de permettre aux collégiens et lycéens de rester en cours le plus tard possible. "C'est une bonne nouvelle parce que quand on a vécu ce qu'on a vécu l'année dernière, on a constaté qu'après les épreuves de mars, le travail des élèves s'était quasi arrêté pour un grand nombre d'entre eux", réagit Bruno Bobkiewicz.

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