Rythmes scolaires : la tête (le matin) et les jambes (l’après-midi)
Au lycée François Arago de Reims, l’idée a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme : cet établissement, situé dans un quartier sensible, scolarisait déjà des sportifs de haut niveau du CREPS voisin. La proposition d’étendre une pratique sportive plus intensive à d’autres catégories d’élèves était donc toute naturelle.
L’expérience a été proposée aux élèves de seconde.
_ Ils sont une vingtaine à avoir suivi, rassemblés dans une classe dont l’enseignement des matières générales a été essentiellement concentré sur les matinées (parfois jusqu’à 14 heures), pour ouvrir la pratique sportive aux après-midi. Un premier casse-tête pour la proviseure au moment de boucler l’emploi du temps.
Canoë, aviron, escalade et hip-hop : quatre activités, réparties en modules de huit semaines, seront proposées cette année aux élèves. Libre aux élèves de choisir. Les plus courageux peuvent ainsi faire jusqu’à une quinzaine d’heures de sport chaque semaine.
Cette expérimentation permet également de redorer le blason de l’enseignement sportif, dont le volume d’heure avait été amputé au fil des ans et des réformes – il n’y a plus que deux heures hebdomadaires de sport chaque semaine. Mais aussi d’offrir aux élèves de nouveaux terrains d'expression et de découverte.
Tout au long de l’année, un suivi mené avec l’infirmière scolaire et la commission restauration permettra d’évaluer les bienfaits de cette expérimentation pour les élèves qui ont décidé d’y participer.
Reportage à Reims : Gilles Halais
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