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Rythmes scolaires : les maires réfractaires seront "condamnés", prévient Hamon

Le ministre de l'Education met en garde les élus, alors que la réforme doit être généralisée à la rentrée 2014-2015.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Education nationale, Benoît Hamon, lors d'une conférence de presse à la Sorbonne, le 9 avril 2014. (PIERRE ANDRIEU / AFP)

Le ministre de l'Education nationale met la pression sur les élus réfractaires. Benoît Hamon met en garde, jeudi 12 juin, les maires qui n'appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014-2015, un choix "parfaitement illégal" qui leur vaudrait d'être "condamnés".

"Un maire qui n'ouvrirait pas le mercredi alors qu'il doit y avoir classe, c'est aussi absurde qu'un maire qui n'ouvrirait pas une école le dimanche alors que c'est un jour de vote, affirme-t-il sur France Info. C'est parfaitement illégal, ils seraient condamnés comme tel."

"Une petite révolution" devenue "objet de polémique politique"

Le ministre de l'Education regrette que certains élus fassent de la réforme un "objet de polémique politique". Face à ceux qui déplorent un manque de moyens, Benoît Hamon rappelle que l'Etat verse une aide aux communes pour les activités périscolaires, prévues l'après-midi.

Reste que la réforme suscite encore de nombreuses oppositions, y compris chez certains parents. Pour convaincre, Benoît Hamon compte leur écrire prochainement pour expliquer les effets pédagogiques du dispositif, "une petite révolution". "Désormais, l'école s'adapte aux rythmes de l'enfant", explique-t-il, plus à ceux des adultes.

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