On fête aujourd'hui la journée internationale des gauchers. Ils évoluent dans un monde où rien, ou presque, n'est fait pour eux.
Si l'on s'en tient au dictionnaire, naître gaucher, c'est plutôt mal démarrer dans la vie. Les gauchers représentent 10 à 15% de la population, six garçons pour quatre filles. Ils doivent fonctionner dans un monde où tout est fait pour les droitiers. "Je ne sais pas trop comment il faut prendre les ciseaux. Quand je coupe, ce n'est jamais droit", explique le journaliste Pierre Barbin, en maniant une paire de ciseaux taillée pour un droitier.
Les instituteurs obligeaient les gauchers à écrire de la main droite
Autrefois, on forçait les écoliers à écrire de la main droite. Certains instituteurs n'hésitaient pas à leur attacher la main gauche dans le dos pour forcer les gauchers à rentrer dans le rang. Mais, officiellement, cela fait bien longtemps qu'on ne les traumatise plus à l'école. Le gaucher s'adapte, et mieux vaut ne pas le contrarier. "Si on le contrarie, les symptômes peuvent être : le pipi au lit et l'anxiété permanente", précisait le médecin Michel Galobardès devant les caméras de France 3 en 2012.
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