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Une rentrée scolaire pleine de nouveautés

Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a égrené ce matin, lors de sa conférence de presse de rentrée, une longue liste des nouveautés de cette rentrée scolaire, sans s'attarder sur les suppressions de postes ni sur la grève prévue dès la deuxième semaine. _ Au total en France, 12 millions d'élèves vont faire leur rentrée jeudi.
Article rédigé par franceinfo
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Entrée en vigueur de la réforme du lycée et de celle de la formation des enseignants, revalorisation des jeunes professeurs, modification du système des remplacements, prévention de l'illettrisme en maternelle, expérimentations“ cours le matin et sport l'après-midi” et dans les établissements les plus exposés à la violence, développement des internats d'excellence et mesures issues des “états généraux de la sécurité à l'école”: Luc Chatel a présenté une rentrée“ particulièrement riche” de nouveautés, déjà annoncées.
_ “Si j'ai une conviction, c'est que notre Ecole a moins besoin de grand soir que de petits matins quotidiens”, a-t-il souligné, en souhaitant une bonne rentrée aux personnels et aux élèves.

_ Sur la réforme de la formation des enseignants, M. Chatel a parlé de “progrès”, assurant que la nouvelle formation serait “plus complète qu'auparavant”.

Dans son discours, le ministre n'a pas abordé deux sujets sensibles de cette
rentrée, les 16.000 nouvelles suppressions de postes de cette rentrée et les
deux jours de grève prévus les 6 et 7 septembre.
Interrogé par la presse sur les postes, il a répondu: “nous appliquons le cap qui a été voulu par le président de la République”.

Sur la grève du mardi 7 septembre, Luc Chatel a souligné qu'il s'agissait avant tout d'un mouvement lié au projet de réforme des retraites.
Quant au mouvement du lundi 6 dans les seuls collèges et lycées, il a relevé qu'il n'était organisé qu'à l'appel du Snes-FSU (principal syndicat du secondaire) et souligné que la fédération FSU s'était elle abstenue.
Interrogé sur le climat particulièrement tendu de cette rentrée selon les syndicats, il a lancé: “citez-moi une rentrée où les syndicats ne parlent pas de difficultés!”

Mikaël Roparz, avec agences

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