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Vidéo Hamon dénonce le "tri par l'échec" du système éducatif

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Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Education a défendu la politique menée par le gouvernement et notamment la réforme des rythmes scolaires.

A la traditionnelle Fête de la Rose, organisée par Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) dimanche 24 août, le ministre de l'Economie et son collègue de l'Education, Benoît Hamon, ont répété les critiques qu'ils formulent envers la politique économique de rigueur menée par le gouvernement. Mais le ministre de l'Education en a aussi profité pour défendre la politique éducative socialiste. Une manière de témoigner de sa loyauté envers l'exécutif.

"Plus on scolarise tôt, plus on lutte contre les inégalités"

Benoît Hamon fustige le "tri par l'échec" et joint le geste - théâtral - à la parole pour illustrer ses propos. A la tribune, il déchire une feuille de papier en petits bouts. Des confettis qu'il finit par envoyer voler au vent. Voilà pour le système éducatif dans lequel "on trie"  les élèves : d'abord en primaire, puis au collège et au lycée, et in fine dans les écoles des "brillantes élites" : l'Ena, X ou Polytechniques...

"Nous ne pouvons pas organiser tout notre système éducatif en fonction de la seule sélection de ces élites" , "en organisant chaque année un tri par l'échec", dénonce Benoît Hamon. De quoi justifier, selon lui, la politique qu'il mène au ministère de l'Education nationale : la priorité donnée à l'école primaire, la scolarisation avant l'âge de 3 ans. "Plus on scolarise tôt, plus on lutte efficacement contre les inégalités qui existent entre les élèves", argue-t-il.

Et enfin, il soutient la réforme des rythmes scolaires, lancée par son prédécesseur Vincent Peillon, critiquée par l'opposition, et qui vise à raccourcir les journées de travail des élèves et à augmenter leur nombre de jours de classe pour leur permettre d'apprendre plus facilement.

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