Emploi : à Belfort, la peur des salariés de General Electric pour leurs postes
Les salariés de l'usine General Electric de Belfort (Territoire de Belfort) craignent l'annonce de la suppression de 800 à 1 000 emplois, à l'approche des élections européennes dimanche 26 mai.
Ils ont choisi un symbole pour défiler. 800 tonnes d'acier et quatre années entières de travail pour la dernière turbine sortie des usines de General Electric à Belfort (Territoire de Belfort), témoin du savoir-faire du site. Une main d'oeuvre de qualité qui est menacée de disparition. Selon la direction de l'entreprise, la filière énergie serait en difficulté avec 800 à 1 000 postes menacés rien qu'à Belfort, sur les 1 900 composant la branche gaz.
Loin de l'accord initial entre l'État et Général Electric
"Il y a un gros savoir-faire historique (...) ce serait lamentable de tout casser", se désole un manifestant. Des annonces qui arrivent quelques mois après la fin de l'accord entre l'État et l'entreprise, avec à la clé la création de 1000 emplois. Le cortège a interpellé un membre de la direction de la branche, seul face aux 400 salariés."J'ai déjà entendu ce que vous nous avez dit. Sachez que l'on est très sensibles à l'anxiété que vous exprimez", détaille Antoine Peyratout, directeur général de General Electric Power.
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