Placement des enfants : l'Assemblée nationale unanime pour ne pas séparer les fratries
Quand des enfants sont placés, "le principe doit être clairement affirmé d'une interdiction de séparation des fratries", a souligné mercredi le secrétaire d'Etat Adrien Taquet.
Cette "avancée" a été applaudie par les parlementaires de tous les camps. L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité, mercredi 7 juillet, le principe du rassemblement des frères et sœurs dans un même lieu d'accueil en cas de placement des enfants.
Quand des enfants sont placés, "le principe doit être clairement affirmé d'une interdiction de séparation des fratries", a souligné le secrétaire d'Etat Adrien Taquet, lors de l'examen en première lecture du projet de loi de protection des enfants. L'amendement gouvernemental indique que "l'enfant est accueilli avec ses frères et sœurs, sauf si son intérêt commande une autre solution".
Financement de 600 nouvelles places de fratries
"Il faut que dans la réalité ça puisse être tenable. C'est pour cela que la stratégie de prévention et de protection de l'enfance, dans son volet contractualisation, prévoit le financement par l'Etat, à travers les départements, de 600 nouvelles places de fratries", a poursuivi Adrien Taquet.
Des parlementaires de droite comme de gauche ont salué la disposition, tout en soulignant combien il sera difficile de la mettre en œuvre en pratique. La députée communiste et ancienne ministre Marie-George Buffet a jugé "très important de respecter ce qui s'est construit dans la vie de ces fratries. Il va falloir surtout s'occuper d'avoir les lieux d'accueil suffisants. Si la loi le permet, ce serait vraiment dommage que ça ne suive pas au niveau de l'accueil concret, faisons en sorte qu'il y ait les moyens", a-t-elle insisté.
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